Le festival international du court métrage de Clermont-Ferrand fête cette année sa 47ᵉ édition. L’événement a ouvert ses portes le 30 janvier et propose le meilleur du court métrage, des formats de moins d’une heure, le plus souvent de 15-20 minutes.

Après la place des femmes en 2024, le festival met cette fois à l’honneur un sujet d’actualité brûlant : le Liban. Ce focus permettra de se connecter à des réalités d’un pays vu de l’intérieur et non déformées par le flux médiatique accompagnant les conflits mondiaux.
Le 7ᵉ art sera par ailleurs au centre d’une rétrospective consacrée au son, dont l’importance est souvent sous-estimée dans les œuvres cinématographiques. Enfin, le Marché du film, lieu physique et virtuel dédié aux ventes de courts métrages dont on célèbre cette année le 40ᵉ anniversaire, permet, toujours et encore, de soutenir l’économie fragile du court métrage. Laurent Crouzeix, délégué général et référent développement durable, nous en dit davantage.
Retour sur l’édition 2025
Le festival du court métrage de Clermont-Ferrand, c’est terminé pour cette année ! Avec plus de plus de 173 000 entrées, le comité d’organisation salue une édition “mémorable”. 20 courts métrages français y ont été récompensés. Le grand prix a été attribué à Généalogie de la violence, de Mohamed Bourouissa, également connu pour son travail d’artiste plasticien.
Révéler les talents de demain
Véritable rampe de lancement, le festival permet aux réalisateurs débutants de gagner en visibilité et d’être remarqués des producteurs. Nombre d’anciens lauréats sont aujourd’hui bien connus du grand public. Michel Hazanavicius (The Artist), Céline Sciamma (Portrait de la jeune fille en feu) ou encore Gaspard Noé ont ainsi été remarqués à Clermont avant d’accéder à la reconnaissance internationale.
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