Et si on avait toutes et tous une bonne raison de partir marcher sur le chemin de Compostelle ? C’est justement le point de départ du film de Laurent Granier, « Retrouver le Chemin », à retrouver dans toutes les salles de cinéma de France à partir du 13 juillet prochain.
Laurent est parti le 11 mai 2020 du Puy-en-Velay, à la fin du premier confinement lié à l’épidémie de Covid-19. Comme beaucoup d’entre nous, le confinement et la pandémie ont bouleversé sa vie. Son couple a explosé, il a perdu son travail et a attrapé le Covid-19.
Il décide alors de tout plaquer, de mettre sa vie entre parenthèses, le temps d’une marche. Le Chemin, il le connait bien puisqu’il l’avait déjà fait avec sa femme et ses enfants en 2018. Cette fois, il partira seul, sans but précis, mais avec une certitude : aller jusqu’au bout du Chemin, jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne. Laurent s’en remet donc au Chemin.
« Le confinement a été un peu un château de cartes dans ma vie, explique Laurent Granier. À l’époque, j’étais en train de faire des cinés conférences dans les Pays-de-la-Loire, et puis mon siège m’appelle et me dit qu’on annule la fin de saison car les cinémas vont fermer, on arrête tout. Donc, je suis rentré chez moi, avec le Covid. Je suis tombé malade de manière assez violente. Mon couple n’a pas survécu très longtemps au confinement non plus. Donc voilà, je me suis retrouvé sans boulot, avec un tournant dans ma vie personnelle, aussi, et beaucoup de temps. Je me suis dit : alors qu’est-ce que je pourrais faire de ce temps-là ? J’étais très marqué par les images de ces grandes villes désertes, où la nature reprend ses droits, avec une biche comme ça qui traverse l’avenue des Champs-Élysées. L’idée de Compostelle s’est alors imposée. » C’est comme ça que ce film « Retrouver le Chemin » est né.