Partir quelques semaines ou quelques mois, en France ou à l’étranger, certains l’ont fait, d’autres en rêvent. Une expérience, en tout cas, qui ne laisse pas indifférent.
Que ce soit lors de chantiers de bénévoles, qui regroupent des curieux de 14 à 55 ans, ou dans les missions de volontariat européen, dès 18 ans, il y a de multiples possibilités, et il n’est, surtout, jamais trop tard pour se lancer.
Créée à l’origine après la Seconde Guerre mondiale pour participer à reconstruire l’Europe, l’association Concordia propose désormais, en plus des chantiers de reconstructions, des projets autour de la culture, du sport, et aussi, à la demande des participants, de l’environnement et du développement durable.
Ouvrir le champ des possibles
Une expérience qui permet d’échanger avec les autres, dans sa propre langue, ou dans une autre, et “qui apporte beaucoup en autonomie et en confiance en soi”, selon Laurent Barrau, délégué régional de Concordia détaché en Aquitaine. “Cela permet de se mettre en mouvement et d’ouvrir le champ des possibles. On ouvre des portes et les jeunes prennent ce qu’ils ont envie de prendre.”
Un apport, aussi, transculturel puisque Laurent Barrau estime apprendre autant d’eux qu’eux apprennent de lui. Des rencontres que l’on n’oublie jamais. D’autant plus que certains restent en contact parfois plusieurs décennies plus tard. “On se tient au courant des naissances, on se rappelle de bons souvenirs, on s’appelle régulièrement.” Et on proposera ensuite, pourquoi pas, à ses enfants de tenter l’aventure à leur tour.