Cinq fois par an, la MJC (Maison des Jeunes et la Culture) de Chambéry propose à celles et ceux qui en ont envie de participer à un café des bonnes nouvelles. Cette initiative est inspirée des cafés déclics en Suisse. Cela fait maintenant treize ans que ces évènements sont organisés avec beaucoup de cœur et d’authenticité. Une belle histoire que raconte Sylvie Pampet, l’une des trois organisatrices.
« C’est une amie, Karine, qui avait entendu parler des cafés déclics en Suisse. ll s’agissait de lieux où les gens se réunissaient pour partager des bonnes nouvelles. Elle avait eu l’intuition géniale qu’il y avait quelque chose à faire ». Malheureusement gravement malade, elle ne pourra pas assister au premier café des bonnes nouvelles. Mais son idée a malgré tout traversé les années, portée par une équipe lumineuse qui anime plusieurs fois par an ce rendez-vous positif.
« On a l’habitude de colporter les mauvaises nouvelles, on a voulu essayer autre chose »
Cinq fois par an, le mercredi, de 19h à 21h, le café des bonnes nouvelles ouvre ses portes. « La première demi-heure, on fait connaissance avec les gens qui sont là avec des petits jeux pour briser la glace. Ensuite, on échange nos bonnes nouvelles. On ne vient pas au café pour entendre des spécialistes. L’idée est vraiment de se dire les uns les autres ce qu’on a entendu, vu, de positif. Le micro circule, on donne la parole au public. Il y en a qui ont une petite pochette dans laquelle ils ont noté les bonnes nouvelles ». Une bonne nouvelle, c’est quelque chose de très concret qui donne de l’élan.
La deuxième partie de la soirée donne la parole à plusieurs intervenants qui viennent échanger sur une thématique particulière. « Ce n’est pas un format conférence, on est plutôt dans l’ouverture et de sensibilisation », conclue Sylvie Pampet.