Ludovic Hubler est parti à 22 ans faire le tour du monde en stop pendant 5 ans. Il a voyagé dans 113 pays, découvert et partagé de nombreuses cultures et savoirs. « Entre 2003 et 2008, j’ai donné 350 conférences. J’allais toquer aux écoles pour raconter mon aventure et cultiver l’envie de s’ouvrir au monde. » Comme d’autres, il a donc fondé son organisation à but non lucratif. Travel With a Mission propose trois levers pour favoriser le vivre-ensemble :
- Twaming : le voyageur souhaite profiter de son voyage pour partager ses connaissances, ses compétences, ses passions. La plateforme le met en relation avec des établissements prêts à favoriser cet échange (écoles, hôpitaux, entreprises…). Exemple : sensibiliser aux énergies alternatives ou enseigner les premiers secours.
- Missions de volontariat encadrées : des missions pour répondre aux besoins identifiés sur le terrain. Exemple : animation, construction, environnement, enseignement, santé ou business développement.
- Un voyage solidaire : pour mieux comprendre et agir, l’entreprise propose des voyages utiles ou « conscients », en immersions en Équateur, au Panama ou au Nicaragua.
Ludovic Hubler le remarque, l’engagement est plus fort depuis la crise sanitaire, notamment sur des thématiques environnementales comme la préservation et protection des animaux.
Attention au « volontourisme »
Si participer à des voyages solidaires et des missions humanitaires semble être une quête de sens pour beaucoup, il n’en reste pas moins que certaines structures ne sont pas si vertueuses que cela.
Attention donc au « volontourisme », un terme qui désigne les organisateurs de missions davantage attirés par le profit souvent au détriment des voyageurs et/ou des populations qu’ils prétendent soutenir.