C’est un métier vieux de plusieurs siècles. Le métier d’herboriste a été reconnu pour la première fois, en France, en janvier 1312. Puis, à la fin du XVIIIe siècle, le certificat d’herboriste était délivré par la faculté de médecine, avant d’être supprimé car jugé insuffisant.
« Aujourd’hui, être herboriste est compliqué car notre diplôme n’est pas reconnu par l’État. On peut vendre des plantes au même titre que n’importe qui », appuie Elisabeth, 31 ans, installée dans le Jura.
Un diplôme obtenu à l’École des plantes de Paris
Elisabeth Berger a toutefois validé un certificat à l’École des plantes de Paris, où elle a pu apprendre à identifier les plantes et à en comprendre toutes leurs vertus pour notre corps. Elle connaît la nature comme sa poche, et, sous différentes formes, elle est capable de concocter des petits remèdes naturels qui peuvent aider à se sentir mieux.
« Chez moi, il y a beaucoup de bocaux, dans lesquels je fais macérer les plantes… L’hiver sert à ça aussi, ainsi qu’à empaqueter et préparer les sachets que je mets en vente », décrit-elle.
Un jardin de 500 mètres carrés
L’été, l’herboriste organise des visites de son immense jardin, à Publy, dans le Jura. « Je me suis installée ici après un voyage à travers le monde », raconte-t-elle. Sur place, elle cultive des plantes qui sont traitées ensuite sous forme de tisane, d’alcoolature, qui consiste à macérer des plantes fraîches dans de l’eau et de l’alcool, et puis de gemmothérapie. Cette dernière technique consiste à macérer les bourgeons dans un mélange d’eau, d’alcool et de miel.
Elisabeth Berger vend ses créations et ses petits remèdes cultivés à Publy sur son site. Les produits sont certifiés issus de l’agriculture biologique.