Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, le tri à la source doit être organisé pour l’ensemble des producteurs de biodéchets, soit tout un chacun. Deux solutions existent : le compost in situ, sur le lieu de consommation ou la collecte. Celle-ci implique le transport de biodéchets sur un site de compostage dédié, souvent en périphérie.
C’est la première option que proposent Gautier Forgerit et Paul Marchisio, deux jeunes entrepreneurs de 25 ans. Avec leur entreprise Caeterra, ils proposent de concevoir, fabriquer, vendre et installer leurs composteurs. La loi semble en effet avoir accéléré la revalorisation des biodéchets. « Factuellement, en janvier 2024, on a fait le chiffre d’affaires de l’année 2023 », expliquent-ils.
Du compost et des composteurs made in France
« Notre composteur est un outil de valorisation, mais aussi un outil de sensibilisation. On a voulu le rendre sexy […] pour que les entreprises et collectivités soient fières d’afficher ce produit », explique Gautier Forgerit. Les matériaux – bois et acier recyclables – ont été choisis pour durer tout en limitant le bilan carbone.
D’ici le 31 décembre 2024, Caeterra vise la revalorisation de 3 000 tonnes de biodéchets in situ soit 1 155 000 kg de CO2 non émis dans l’atmosphère, selon leur calcul. Gautier et Paul sont confiants. 70% de cet objectif serait en effet déjà garanti grâce aux contrats déjà signés. Ils pourraient ainsi en installer prochainement sur les parvis d’entreprises, les places des mairise, les aires d’autoroute ou les parcs d’attraction.