« Il y a plus de 25 ans, on s’est positionné sur le marché du vrac et on a proposé ces solutions aux magasins bio en France », explique Frédéric Lafolie, directeur général d’Horïzons.
Si la promesse du vrac est de consommer mieux, elle s’applique également dans la fabrication de leurs produits. Ils travaillent avec deux sites de production situés en France. L’un d’eux est une menuiserie certifiée « cruddle to cruddle » – du berceau au berceau – en approvisionnement local, pas de colle dans la conception, un site entièrement démontable et valorisable en fin de vie. Les ressources durables sont privilégiées avec des panneaux photovoltaïques qui permettent une autonomie énergétique les deux tiers du temps, du chauffage avec les chutes de bois, de l’eau de pluie dans les toilettes, du bois issu de forêts durablement gérées… Horïzons est ainsi une référence en la matière grâce à son expertise de plus de 25 ans. Entreprise engagée, Horïzons fait partie d’Ultéria. Ils s’occupent ainsi de l’aménagement de tous les lieux de vente, de travail ou de vie en fonction des besoins.
Pourquoi est-ce difficile de proposer du vrac ?
- La première promesse du vrac est d’être moins cher au kilo que le prix emballé. Or, cela n’est possible que si l’on réduit au maximum le nombre d’intermédiaires ou interlocuteurs jusqu’au client, détaille Frédéric Lafolie
- La gestion du linéaire par les points de vente : un rayon vrac ne se gère pas comme un rayon de confiture, pâtes ou riz. Il nécessite d’être rempli régulièrement, nettoyé à chaque changement de lot, stocké et conditionné facilement en réserve.
- Les irritants liés au consommateur : la notion d’usage doit permettre au consommateur de n’acheter que la quantité nécessaire sans se faire surprendre à acheter plus.
Par conséquent, le travail de Frédéric et de ses équipes consiste à faire en sorte que les magasins ne trouvent plus d’irritants à passer au vrac d’ici 2030.
