Ses œuvres sont monochromes et évoquent un paysage urbain, vu d’en haut. Nicolas Delay assemble des déchets informatiques sur une base en bois et “upcycle” des détritus électroniques pour créer des œuvres impressionnantes.
Le Drancéen d’origine utilise des cartes mères, des serveurs, mais aussi des carcasses provenant de l’industrie automobile. “La plupart des déchets que j’utilise proviennent de différentes entreprises, comme des Datacenter. Mais au tout départ, je récupérais ces déchets dans la rue, au fil de mes promenades”, précise-t-il.
“Le déchet est une source d’inspiration pour moi”
Auparavant, Nicolas Delay travaillait dans un centre d’insertion sociale. Il a beaucoup hésité avant de se consacrer entièrement à l’art. “J’ai fini par sauter le pas et j’ai exposé une première fois dans un salon au carrousel du Louvre. Cette expérience m’a ouvert pas mal de portes, dont celle de la Galerie BS, avec qui je collabore depuis 2010.”
Ses œuvres ont aussi une grande dimension écologique. “J’ai envie de questionner sur comment on intègre l’humain et le végétal dans la ville. Comment peut-on modifier cette société de surconsommation ? Ce sont ces questionnements que j’essaye de transmettre.”