Cécilia aime réinventer sa vie professionnelle. Elle prend aujourd’hui un nouveau virage car en plus de son métier de factrice elle a créé un biscuit pour représenter sa région.Il aura fallu deux ans avant que les premières galettes arlésiennes puissent être dégustées sur le marché d’Arles (Bouches-du-Rhône). Passionnée de pâtisseries, Cécilia a d’abord testé différentes recettes avant de se lancer.
Jusqu’alors, aucun biscuit n’incarnait la région. Le défi était motivant pour Cécilia. Elle vit cette aventure en famille. Chez elle, tout le monde participe. Son fils a ainsi créé le logo, son mari l’accompagne sur les marchés et plusieurs membres de la famille se relaient pour venir l’aider à emballer les galettes.
Le biscuit est fait avec de l’huile d’olive de la famille Chabert du Grand Mas du Roy, à Saliers, du miel de lavande et des amandes de Mouriès.
« L’huile d’olive apporte un goût assez particulier. La galette est très peu sucrée, car j’ai apporté une sucrosité avec le miel, pour ne pas avoir un sucre agressif. Le croquant est amené par l’amande, qui est hachée grossièrement. Le biscuit est très friable, il fond en bouche. Il y a également une pointe de fleur de sel qui arrive à la fin. Cela permet de garder le biscuit longtemps en bouche », explique cette passionnée.
Cécilia travaille toujours, une semaine sur deux, à La Poste pour le moment. Elle a décidé de débuter en parallèle un CAP pâtisserie pour aller au bout de sa passion.