À la fin du XIXe siècle, les arrière-cours et les petites ruelles de Paris accueillaient des ratodromes. Devant un public survolté, des chiens ou des chats étaient placés au milieu d’une petite arène pour combattre des rats. “C’était un moyen de se distraire et de parier. Plusieurs rats étaient alors lâchés. Et il s’agissait de parier sur le nombre de rats qu’un chien serait capable de tuer, par exemple. Ces spectacles sont tout de même restés minoritaires”, décrit Olivier Thomas.
L’académie internationale du rat
Progressivement, ces combats disparaissent, et de plus en plus de voix s’élèvent pour défendre l’animal. “Michel Dansel a voulu créer une “ratothèque”, où il rassemblait toutes sortes de documents sur le rat. Au milieu des années 70, et dans une démarche artistique, il fonde une Académie internationale du rat. Il réalise que le rat est un animal ambigu, ambivalent, intelligent et affectueux. Il comprend alors que le rapport homme-rat est très particulier. On parle de lui comme le frère des ténèbres de l’homme.”
Quand le cinéma redore l’image du rat
De l’autre côté du miroir, il y aurait le rat. Cet animal sociable, omnivore, qui nous ressemble. En entrant dans la catégorie des Nouveaux animaux de compagnie et grâce à la sortie du film d’animation “Ratatouille”, le rat a connu un regain de popularité. Dans tous les cas, cet animal continue d’être clivant et ne laisse personne indifférent.