« Il y a des dizaines de kick boxing différents, le mien est un mix entre de la boxe anglaise et le karaté », explique Nicolas Antoine, fondateur du Ryu Kai.
Le Français, installé à Londres depuis ses 26 ans, a ouvert au début du mois de mars 2022 le tout premier club « premium » de kick boxing de la capitale britannique. Il y propose des cours, individuels ou collectifs, pour tous les niveaux, tous les âges et tous les genres. Objectif : démocratiser la pratique et permettre à toutes et tous de savoir se défendre.
Un passionné des arts martiaux
Ce passionné d’arts martiaux au physique athlétique est tombé dedans peu de temps tout jeune. A six ans à peine, alors qu’il grandit dans une cité sensible de Nîmes, il tombe amoureux du karaté : « j’avais besoin de canaliser une certaine colère que j’avais en moi en grandissant et j’ai progressivement eu besoin d’apprendre à me protéger », raconte-t-il.
À son arrivée à Londres, il occupe des petits boulots dans un bar pour apprendre l’anglais, fait du mannequinat et de la danse. Puis il est vite repéré, lors d’un cours de kick boxing, par un ancien champion du monde de la discipline.
« Il a vu le potentiel en moi et m’a proposé de devenir un senseï », se souvient-il. En d’autres termes, être formé pour à son tour enseigner les arts martiaux.
Nicolas Antoine monte vite en grade au prix d’un entraînement très intense puis est nommé à la direction de plusieurs clubs de kick boxing. Systématiquement, il attitre de nouveaux adhérents en masse. Lui vient alors l’idée de lancer son propre « dojo » .
Un sport très complet
« Un dojo, c’est un lieu où l’on grandit, physiquement et mentalement », détaille-t-il à AirZen Radio, assis au beau milieu de la salle moderne et blanche, dans laquelle trônent des sacs de frappe.
Ce fan inconditionnel de Jean Claude Van Damme, Jacky Chan ou Bruce Lee souhaite faire de ce lieu un espace de rencontre et d’accomplissement : « le kick boxing est l’un des sports les plus complets », ajoute-t-il.
On travaille effectivement de nombreux muscles du haut du corps mais aussi les jambes, fessiers, abdominaux. La discipline implique aussi d’activer sa souplesse, sa flexibilité ou encore sa patience.
Mais alors pourquoi Ryu Kai ? « C’est le nom de l’un de mes personnages préféré dans Street Fighter », plaisante Nicolas. Le gérant ambitionne déjà d’ouvrir d’autres clubs premium dans les quartiers de Marylebone et Kensington à Londres mais aussi d’exporter le concept à d’autres grandes villes comme New-York, Dubaï ou encore Paris.