« Nous pensons que l’évolution des lois et des institutions doit se faire avec les personnes concernées et pas à leur place. Elles doivent donc participer aux échanges sur ces sujets. C’est de cette façon que nous rendrons la société inclusive. C’est-à-dire une société où les personnes avec des besoins particuliers peuvent vivre comme les autres », explique la fédération Trisomie 21 France.
Dans le cadre de la Journée mondiale de la trisomie 21, le 21 mars, la fédération invite les personnes avec trisomie 21 ou avec une déficience intellectuelle à passer à l’action et à faire passer des messages aux responsables politiques. L’idée est de leur envoyer des lettres, des vidéos ou de les rencontrer directement.
« La mixité des personnes à l’école, dans les loisirs, le travail et dans tous lieux permet à chacun d’acquérir une maturité et des valeurs d’ouverture et de solidarité », peut-on lire sur le site de Trisomie 21 France.
“À quand un député avec une trisomie 21 ?”
« L’objectif est de faire en sorte que les gouvernements protègent la capacité juridique des personnes avec trisomie 21 et veillent à ce qu’elles puissent prendre leurs propres décisions. Aujourd’hui, la société n’est pas encore inclusive par bien des aspects. À quand un député avec une trisomie 21 ? » insiste Nathanaël Raballand, président de Trisomie 21 France.
Tout le mois de mars, les associations mèneront des actions pour inciter les responsables politiques à prendre en compte la parole des personnes avec une déficience intellectuelle.
Des rencontres avec les élus seront par exemple organisées pour permettre à ces personnes de faire entendre leur voix.