Elle est la seule à exercer ce métier dans le Cantal. Maurine Caisey est pédicure bovin depuis 5 ans.
“Comme chez les humains, les ongles des vaches poussent tout au long de leur vie. Elles doivent avoir un bon aplomb pour supporter les marches, la vie en bâtiment l’hiver… Soigner leurs pieds est essentiel pour qu’elles puissent s’alimenter et s’abreuver”, relate-t-elle.
Un métier majoritairement masculin
Pour prendre soin des pieds des vaches, Maurine utilise une meuleuse pourvue de petits couteaux. Les vaches, qui pèsent environs 600 kilos, sont pour ce faire installées dans des cages de parages qui maintiennent leur sécurité et leur confort.
En France, cette profession est quasiment exclusivement masculine : moins de 10% des pédicures bovins sont des femmes. Maurine intervient directement dans les exploitations du Cantal.