Anaïk a longtemps travaillé dans un bureau. Un emploi qui lui plaisait, mais elle avait envie d’autre chose.
Passionnée de chevaux, elle trouve alors, avec son conjoint, un superbe terrain à quelques kilomètres d’Etables-sur-Mer, dans les Côtes-d’Armor, et s’y installe avec ses trois chevaux. Au départ, c’est vers un projet de maison d’hôtes qu’elle s’oriente.
« Avec le premier confinement, nous avons dû revoir nos plans. Au même moment, un ami qui produit du safran m’annonce qu’il souhaite arrêter », explique-t-elle. Elle rachète alors 35 000 bulbes de crocus sativus, la fleur qui produit le safran.
Prendre le temps
Anaïk propose aux vacanciers de visiter sa safranière mais aussi de découvrir la façon dont elle communique avec ses chevaux. « Pour communiquer avec mes chevaux, je fais comme tous les cavaliers, je fais comme je peux », dit-elle avec malice.
« J’ai eu la chance de rencontrer plusieurs enseignants et d’assimiler plusieurs choses. Notamment le fait que lorsque l’on veut instaurer de la communication avec un cheval, il faut instaurer un langage. Ce langage passe aussi par le toucher des différentes parties du corps et la gestuelle. Il faut y aller progressivement », explique cette passionnée.
Elle ajoute qu’il faut prendre le temps et commencer par des choses qui semblent simples, a priori, mais qui prennent du temps à être assimilées.
Communiquer avec les chevaux demande beaucoup de travail et d’instinct. « Le principe est en fait simple : demander des choses de manière cohérente, qui sont physiologiquement possibles. Les demander de manière constante et ne jamais lâcher », conclut Anaïk.
Pratique.
La microferme équestre est située au 13, rue de l’Epine Habet, à Étables sur mer
Réservations pour les visites : 06 09 94 58 42