Dans le centre-ville de Bordeaux, aux allées de Tourny, un lieu inédit en France a ouvert ses portes en juin : le Wine Beer Spa. Cet endroit, dédié au bien-être, propose de vivre une expérience insolite avec des bains au vin mais aussi à la bière, mais ce concept existe déjà en Alsace.
C’est Sylvie Kebbal qui a créé ce lieu, après un séjour à Prague : « J’ai testé le bain de bière, c’est une tradition chez eux. Et je suis tombée amoureuse du concept. Étant à Bordeaux, ville internationale du vin, ça m’a paru logique de l’intégrer », explique-t-elle.
Pour arriver jusqu’à ce lieu, il faut emprunter un ascenseur qui nous amène au sous-sol d’un immeuble bordelais du XVIIe siècle. Dès qu’on arrive, on découvre un endroit intimiste, aménagé dans une ancienne cave qui servait d’entrepôt pour des papiers d’une banque. Au total, il y a trois salles qui peuvent accueillir entre une et six personnes.
Des bienfaits pour la peau
Le moment de détente, accompagné d’une dégustation de vin et de fromages, dure 30 minutes. Les bains sont ici chauffés à 40 °C pour ouvrir les pores. Pour celui au vin, « il y a de la peau et des pépins de raisins, puisque c’est là où il y a le plus de polyphénols. C’est un antioxydant, et ça joue sur le vieillissement de la peau. Aussi, le raisin est un des fruits qui a le plus de vitamine E. C’est bon pour la peau, ça la rend douce et lisse », détaille la créatrice du Wine Beer Spa.
Pour les bains de bière, « on travaille avec le houblon, le malte, l’orge, précise Sylvie Kebbal. C’est aussi un antioxydant, mais il faut savoir que dans l’orge il y a des molécules de collagène. Ça joue sur les maladies de peau comme que le psoriasis, l’eczéma, les érythèmes et l’élasticité. » Pour ce concept, l’entrepreneuse a collaboré avec une entreprise française qui travaille avec l’agroalimentaire et avec des pharmacies.
Une fois le moment terminé, les clients sont invités à se relaxer sur de la paille pour vivre jusqu’au bout une expérience sensorielle.
Finalement, « l’idée du Wine Beer Spa, c’est d’allier bien-être et convivialité », conclut Sylvie.