Maximé Rozé n’est pas issu d’une famille de vignerons. Il vient de Bretagne et a découvert le vin dans le cadre de ses études d’ingénieur agronome à Toulouse. Puis tout s’est enchainé. Il a obtenu un diplôme d’œnologue, a souhaité faire son propre vin. Mais sans accès au foncier, Maximé Rozé a fait le choix du chai urbain. Il a ainsi créé La Micro Winerie en 2021.
Le principe : vendanger chez des vignerons partenaires, en bio ou biodynamie, et réaliser la vinification et l’élevage dans son chai à Darwin, un lieu dédié à la transition écologique à Bordeaux.
Des assemblages fusion de terroirs
Tous les vins de Maximé Rozé sont bio. Les ajouts d’ingrédients, notamment de sulfites, sont réduits au maximum, voire tendent vers zéro. 100% de ses vins sont ainsi en levures indigènes, sans filtration, sans collage pour les rouges. Ils sont par ailleurs majoritairement locaux. 80% des raisins viennent de l’Entre-Deux-Mers à Bordeaux, 20% de régions viticoles voisines (Loire/Jurançon/Madiran).
À partir de cela, il réalise des assemblages « fusion de terroirs », avec des raisins de plusieurs régions viticoles. L’idée ? « Participer au renouveau des vins de Bordeaux, en misant plus sur la fraîcheur et des identités graphiques plus dynamiques que juste le château sur l’étiquette », explique Maxime Rozé.
Des bouteilles consignées
Au-delà d’un engagement en faveur de la bio, les bouteilles de la Micro Winerie sont consignées en partenariat avec l’association la Consigne Bordelaise qui les nettoie afin qu’elles soient réutilisées. « Cette démarche de consigne contribue grandement à réduire l’impact environnemental des bouteilles, car la fabrication de nouvelles bouteilles requiert une importante quantité d’énergie fossile », explique Maxime Rozé.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.