“Distribuer des doses de bonheur”. C’était le rêve de Nathalie Lao, aujourd’hui exaucé. La jeune entrepreneuse avait en effet pour ambition d’ouvrir son café “en dur”, comme elle l’explique, afin d’offrir ses services de barista passionnée. Finalement, après quelques mois de réflexion, l’option de vendre des cafés en triporteur s’est présentée comme idéale.
Ainsi, elle peut vendre des cafés là où le vent la porte, tout en ayant une empreinte carbone bien moins élevée.
Un triporteur, une multitude de possibilités
Chaque jour, un lieu différent. C’est ce qui rend le travail de Nathalie encore plus stimulant selon ses mots. Le fait de “créer de l’attente” auprès des habitués qui ne la voient pas tous les jours fidélise sa clientèle qui s’impatiente de la retrouver aux jours ouvrés. Véritable amoureuse du café, cette passion lui vient d’un voyage en Australie où les “coffee shop” ont trouvé leur place il y a plusieurs années. Elle s’est ensuite formée à Amsterdam, où elle a obtenu un diplôme de barista.
En plus de son amour pour cette boisson torréfiée, elle tient à ce que le café ait un lien avec ses origines. Ainsi, son arabica vient tout droit du Laos, pays peu connu pour sa culture du café. Très fruité et aromatique, son café se déguste plus qu’il ne se consomme. Une dose de bonheur bien méritée, qu’il est possible de savourer sur les quais de Bordeaux et ailleurs, mais pas que.