De nombreux viticulteurs font face à un mal qui ronge leur vigne : les papillons ravageurs, aussi appelés eudémis et cochylis. Notamment lorsqu’ils sont au stade de chenille et se nourrissent goulument de raisins, les rendant inexploitables. La LPO (Ligue de protection des oiseaux) a mené à leur côté une étude afin d’examiner la biodiversité de leurs terres viticoles et plus précisément la présence des chauves-souris. L’objectif de cette nouvelle étude était de vérifier que cette prédation a un effet significatif sur les dégâts causés.
Yohan Charbonnier est chiroptérologue (expert en chauves-souris) et chargé de mission au sein de l’association. Il a accompagné et étudié la présence de ces petits mammifères nocturnes dans les vignes. Cette étude a démontré que la présence des chauves-souris réduisait les dégâts sur les vignes de 14 %. Dans le cœur des vignes, l’activité de chasse des chauves-souris est multipliée par trois lorsque les papillons ravageurs sont présents. Les prédateurs semblent donc privilégier la vigne lors de l’émergence des papillons.
Comment les viticulteurs et viticultrices ont participé à la mission ? Quels outils ont été utilisés pour étudier la présence des chauves-souris ? Quel est le rôle des chauves-souris au sein des vignes et de la biodiversité ? Quel impact sur le vin ?
Toutes ces réponses sont apportées par Yohan Charbonnier.
