Le pigeon, le moineau, l’étourneau, le rouge-gorge, le rougequeue, l’hirondelle de fenêtre, la mésange, ou même la chouette en ayant de la chance. Voici quelques exemples d’oiseaux qu’il est possible de voir et d’entendre en ville.
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Certains sont populaires, d’autres moins, très implantés ou plus rares. Mais leur présence est surtout importante en milieu urbain. « Cela fait partie de la biodiversité et donc de l’équilibre de l’écosystème urbain. Ils sont au sommet de leur chaîne alimentaire. Beaucoup d’oiseaux aiment manger des insectes, donc la présence de ces prédateurs permet de réguler les populations d’insectes. On les appelle aussi des auxiliaires du jardin car ils aident à l’exploitation agricole », explique Lucas Bernes, chargé de mission nature en ville à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) de Nouvelle-Aquitaine.
Problème ? De 1990 à 2020, les populations d’oiseaux en milieu urbain ont diminué de près de 28 %. Il est de plus en plus difficile pour eux de trouver où se loger en ville.
Face à ce constat, il est toutefois possible de leur apporter un petit coup de pouce. Selon la LPO, la meilleure solution est de végétaliser l’espace dont chacun dispose avec des essences adaptées et locales. « L’idée est de privilégier des arbres feuillus, d’éviter de couper l’herbe à ras, de changer certaines pratiques, comme laisser du bois mort dans la mesure où certains oiseaux se nourrissent de ce bois, et éventuellement installer des nichoirs même si cela doit être une solution de dernier recours. Les oiseaux préfèrent un nid naturel », confie Lucas Bernes.
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Il est également possible de les nourrir, mais seulement en hiver avec des graines de tournesol. « Le reste du temps, ils se débrouillent ! »