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Bientôt des boîtes à pizza réutilisables pour la vente à emporter ?

© Photo Bonici
Pour moins engendrer de déchets, la vente à emporter devra-t-elle, elle aussi, abandonner la vaisselle jetable ? Jérôme Bonici anticipe et propose des boîtes à pizza réutilisables dans ses franchises.

Depuis le 1er janvier 2023, selon la loi Agec, les restaurants pouvant recevoir plus de 20 clients ne peuvent plus utiliser de la vaisselle jetable. Cette loi ne s’applique qu’à la consommation sur place, excluant la vente à emporter et la livraison. Pourtant, certains commerçants prennent les devants. « En janvier, nous avons commencé à proposer à nos clients des boîtes à pizza réutilisables », explique Jérôme Bonici, fondateur et président des 73 franchises Bonici.

La “Bonici box”, qui se compose de deux plateaux, fixés l’un sur l’autre, mesure 30 cm de diamètre et est moulée en polypropylène sans BPA par les Allemands PIZZycle. Le résultat de 6 mois de réflexion pour les équipes Bonici. Proposée à 9 euros, cette boîte à pizza permet aux clients de venir chercher leur plat sans utiliser de carton. Le principe du vrac s’applique ainsi aux pizzas.

Une solution économique et écologique

Mais cette solution n’est pas applicable à la livraison. « On ne peut pas fonctionner à la consigne, en apportant une boîte pour en récupérer une autre. Car si le client coupe une part sur le plastique, une micro rayure l’abîme. Côté sanitaire et allergène, c’est un peu compliqué », précise le fondateur et président des franchises Bonici.

« Tous les mois, on sollicite l’équivalent d’un semi-remorque pour se faire livrer en boîtes à pizza, alors que leur durée de vie sera de 20 minutes en moyenne », explique Jérôme Bonici. Encore faudrait-il que la solution plaise aux clients. Seulement 10% d’entre eux auraient opté pour la boîte réutilisable quand ils ont eu le choix. Alors, pour les inciter, la règle est simple : au bout de neuf achats, la dixième pizza récupérée avec une boîte à réutilisable est gratuite. Une façon aussi de fidéliser la clientèle. Du côté des confrères, le sujet questionne et « de nombreux pizzaiolo m’ont déjà demandé le nom de mon fournisseur », confie Jérôme Bonici.

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