Chaque semaine sur AirZen Radio, nous cheminons ensemble sur la voie du positif. Nous explorons différents thèmes autour du bien-être ou du développement personnel.
Après les bienfaits du silence, la découverte de l’hypnose, nous allons découvrir ce qu’est la Gestalt-Thérapie. Sévérine Bourguignon nous ouvre les portes de son cabinet lumineux et chaleureux du 9ème arrondissement de Paris.
AirZen Radio : Qu’est ce que la Gestalt Thérapie ?
Séverine Bourguignon : La Gestalt est vraiment une psychothérapie. Certains en parlent comme faisant partie des TCC (thérapies comportementalistes) mais pas du tout de la psychothérapie au long cours. Or c’est réellement une psychothérapie qui est née dans les années 50 au même moment que l’approche centrée sur la personne, que toutes les thérapies de la troisième voie. En France, on en n’entend peu parler. Dans d’autres pays en revanche, c’est beaucoup mieux intégré.
AirZen Radio : La Gestalt s’appelle aussi la thérapie de la relation
Séverine Bourguignon : Thérapie du lien, du contact ou de la relation ou l’implication du thérapeute est essentielle. Le thérapeute montre et utilise ses émotions. Soit en partageant ce qu’il ressent ou alors réfléchir à ce qu’il ressent. Il se demande pourquoi, dans ce contact, il ressent ça à ce moment-là. Soit c’est partagé ou alors le thérapeute l’utilise pour réfléchir et mieux accompagner la personne.
AirZen Radio : Donc le thérapeute travaille sur lui en même temps que la personne qu’il accompagne ?
Séverine Bourguignon : Oui, complètement. De toute façon, à priori, le thérapeute travaille en même temps. Moi, en tout cas, pendant une séance, je suis vraiment active, engagée, impliquée. Il peut y avoir une écoute flottante, c’est-à-dire que j’écoute en même temps ce qui se passe à l’intérieur de moi.
C’est un vrai métier. Pendant que le dialogue se fait, on est en train de réfléchir à ce que l’on va dire et au moment où on va le faire. Durant la séance, je suis vraiment à cent pour cent dedans. Et si jamais je suis déconcentrée durant la séance, je vais me demander pourquoi. Je prends des notes durant la séance pour pouvoir m’aider à penser mon client… penser dans les deux sens, à savoir penser et panser.
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