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Bien-être : garder le sourire grâce au safran, l’épice du bonheur

Dans sa micro-ferme, située dans les Côtes-d’Armor, Anaïk cultive le safran. Cette épice légendaire est réputée pour ses nombreuses vertus. On l’appelle l’or rouge, mais aussi l’épice du bonheur.
Gestion du stress : et si la réponse était dans les plantes ?
© vaivirga / Adobe Stock
Journaliste

Après avoir travaillé dans le tourisme de nombreuses années, Anaïk a décidé de changer de voie. Passionnée de chevaux depuis toujours, elle cherchait un endroit qui lui permette de les élever en toute liberté. L’idée de cultiver le safran est arrivée un peu plus tard. C’est à la suite d’une rencontre qu’elle décide de se lancer dans la production.

« Je me suis toujours intéressée aux plantes, en particulier aux plantes médicinales. Mais, à la base, j’avais un projet dans le tourisme. Avec le confinement, j’ai finalement décidé de réadapter mon idée d’origine. Au lieu de faire beaucoup de tourisme et un peu de culture, j’ai fait l’inverse. Au lieu de planter une centaine de crocus la première année, j’en ai finalement planté 35 000 », raconte Anaïk.

Le safran a de nombreuses propriétés

« Le safran, c’est l’épice de la joie. C’est une plante médicinale qui a des propriétés qui agissent sur nos systèmes nerveux pour nous mettre de bonne humeur. Cette épice apparaît très opportunément à l’automne. C’est un crocus sativus qui sort en octobre. Pendant 3 à 6 semaines, on a une floraison étalée. On se lève très tôt pour aller cueillir les fleurs. C’est une fleur éphémère, il faut la cueillir vite pour pouvoir en faire du safran », explique cette passionnée.

Il faut ensuite émonder la fleur, donc retirer le pistil. C’est la seule partie qui est utilisée pour le safran car les pétales ne sont pas comestibles. Le pistil va ensuite être séché. Il ne doit pas s’écouler plus de 24 heures entre le moment où l’on cueille la fleur et le moment où il est séché.

« Ma production est écoulée en un an. C’est préférable d’avoir du safran de l’année. Même s’il peut se conserver ad vitam aeternam. Le safran a d’ailleurs servi de monnaie à un moment donné. Mais plus il est frais, plus il est aromatique, plus intéressant en il est termes de bienfaits. On peut le consommer en cuisine, dans des boissons. Le safran, il faut le réhydrater avec chaque utilisation », précise Anaïk.

Pratique. Ferme équestre d’Anaïk : 13, rue de l’Epine Habet, à Étables-sur-Mer (Côtes-d’Armor).

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