C’est à la fin du XVIIIe siècle que l’histoire de l’horlogerie à Besançon débute de façon significative. Des horlogers suisses installent leurs ateliers dans la capitale comtoise, puis les Bisontins s’emparent de cette activité. En 1860, lors de l’Exposition internationale à Besançon, la ville est considérée comme la capitale française de l’horlogerie. La ville produit 90% des montres françaises en 1880. La rue Battant, à elle seule, comptabilisait alors 458 horlogers.
La cité garde un rôle très important dans la production de montres, jusqu’à la crise des années 1930. L’économie se rétablit avant la Seconde Guerre mondiale. Puis les années 70 et le choc pétrolier mettent fin à cette épopée mythique.
L’horlogerie demeure bien présente dans la ville. Durant des générations, la vie des habitants fut rythmée par cette industrie. Besançon garde des traces indélébiles de ce riche passé : l’usine des horlogeries Dodane, le musée du Temps, les entreprises Lip et Maty, les horloges monumentales de la Gare Viotte et de la place de la Révolution, continuent à faire perdurer cette histoire horlogère. Je
Jean-Marc Loiseau, grand passionné d’horlogerie, rassemble les traces de ce passé. Celui qui fut longtemps surnommé “l’horloger de Battant” revient sur cette histoire horlogère.