“Le Musée comtois a plusieurs objectifs. Il est considéré comme un musée d’ethnographie et de société, car il étudie le peuple franc-comtois. Il est aussi ancré dans l’actualité, ce qui signifie qu’il évolue avec son temps”, relate Marion Godard, médiatrice du Musée comtois.
Ce lieu est né grâce à une initiative du prêtre Jean Garneret, qui a vécu à Besançon. Formé à l’ethnologie de terrain, il s’est lancé, dès les années 30, dans une vaste collection d’objets. En 1948, l’abbé a été désigné comme chargé du projet scientifique du Musée comtois par la direction des Musées de France. “C’était un prêtre très proche des gens. Il a donc facilement pu collecter et enregistrer des éléments de la mémoire populaire comtoise”, précise Marion Godard.
17 salles sur l’ethnologie régionale
Depuis plus de 75 ans, le musée réunit des milliers de photographies et d’objets liés à l’histoire franc-comtoise. “Comme la Franche-Comté est frontalière avec la Suisse, nous avons, par exemple, un espace dédié à l’histoire des douanes et à la contrebande. Au XIXe siècle, les douaniers passaient leurs nuits dehors dans le froid. On expose ici des objets qui appartenaient à ces hommes, dont un lit d’appoint très chaud, qu’une habitante de Franche-Comté nous a légué”, reprend Marion.
Pratique. Le Musée comtois est situé dans la Citadelle de Besançon, 99 rue des Fusillés de la Résistance.