Lors de ses études à l’École des Beaux-Arts de Marseille, Anne Defréville est allée à la rencontre des scientifiques au sein du centre d’Immunologie de Marseille-Luminy. Elle a ainsi découvert un nouvel univers au fond de leurs microscopes. En utilisant ses talents de dessinatrice, elle a commencé à vulgariser les données scientifiques afin de les rendre accessibles à tous.
Pour Anne, il était primordial d’assurer la rencontre entre l’art et la science avec son travail. Elle se considère d’ailleurs comme naturaliste, à l’image des scientifiques et explorateurs du XVIIe siècle. Ces derniers utilisaient le dessin pour étudier le vivant. Anne affirme que c’est en observant et en dessinant la nature que nous pouvons mieux la comprendre.
Après quelques années passées dans l’édition, Anne est repérée par la presse avec son blog d’humour. Elle commence une nouvelle aventure en publiant des dessins humoristiques dans un magazine. C’est à ce moment-là qu’elle décide de se consacrer entièrement à sa passion première, le dessin. Son travail engagé en faveur de l’environnement se retrouve aujourd’hui dans ses nombreuses publications. Que ce soit “Mémoire d’un cétacé“, aux éditions Delcourt, ou encore “Le Journal anthropique de la cause animale“, aux éditions Futuropolis, Anne partage la beauté du monde et des animaux à travers son regard d’artiste.
Cette auteur-dessinatrice met également en avant de nombreuses associations naturalistes et valorise ainsi leur travail. Avec ses œuvres, Anne lie aujourd’hui le dessin, l’écologie et l’humour. Ses nombreux albums partagent des valeurs positives pour préserver la planète. Récemment, elle transmet aussi des valeurs de respect et de tolérance avec “Sefardim“, aux éditions Futuropolis.