“En fait ce club c’est un sas entre l’hôpital et la vie de tous les jours. C’est un lieu d’entraides et d’acceptation, personne n’a d’étiquettes sociales ou religieuses”, présente simplement la coordinatrice du club Hémisphérik à Vanves, Séverine Genevaz.
Il faut à ces organisateurs quelques qualités indéniables pour maintenir des activités et la bonne humeur au sein du club.
Un club G.E.M.
C’est dans une petite rue des Hauts-de-Seine que le club a installé ses locaux en 1993. Au milieu des jeux de société et des broderies cousues par les membres du club, une volonté de réunir les plus isolés.
“Nous sommes dans une optique d’entraide avant tout. C’est le principe des Groupes d’Entraide Mutuelle, nous aidons dans de nombreux domaines. Il y a tout pour accompagner les personnes qui le souhaitent à la thématique santé, par exemple. Grâce à des ordinateurs, nous pouvons nous rendre sur internet pour aider les personnes isolées à mieux gérer leurs dossiers. C’est également pour lutter contre la fracture numérique”, explique Séverine Genevaz.
Bienveillance et autres qualités humaines inévitables
“Il faut beaucoup d’écoute, avant tout, c’est indéniable. C’est une activité à temps plein et qui est parfois difficile. Nous sommes face à des personnes dont l’âge peut varier entre 35 et 75 ans et sont parfois à un stade d’isolement assez avancé. Pour cela l’écoute, la patience et l’empathie sont capitales”, indique la coordinatrice du club.