Article 1 est née en 2017 de la fusion de deux associations d’une quinzaine d’années : Frateli et Passeport Avenir. Depuis, elle poursuit sa mission pour aider les jeunes issus de milieux modestes à réussir dans leur vie professionnelle. Le nom de cette structure n’est pas un hasard.
« Il est une référence à l’article premier de la Constitution. Il dit que : “Les Hommes naissent libres et égaux en droit”. On a vraiment cet objectif d’égalité des chances, de donner à chaque jeune les mêmes opportunités quels que soient ses origines ou son lieu de naissance », explique Amélie Nicaise. Elle est l’une des directrices générales déléguées d’Article 1.
Un accompagnement adapté
Un certain nombre de dispositifs sont à destination des 16-25 ans, un peu partout en France, pour les aider à s’orienter, réussir leurs études et s’insérer sur le marché du travail. « Qu’ils viennent d’un quartier populaire ou d’un milieu rural, nous, on veut leur donner le maximum de chances d’aller au bout de leur projet, de leur rêve, et surtout de pas se censurer », souligne-t-elle.
Pour y arriver, Article 1 propose donc du mentorat. Tout d’abord, il faut remplir un questionnaire sur la plateforme Dema1n.org. Le but est d’en savoir plus sur le parcours et les besoins. Puis, le jeune est mis en relation avec un mentor qui a à peu près le même parcours.
Les bénéfices du mentorat
Cette relation autour du mentorat va permettre au jeune d’être conseillé sur son orientation, de recevoir de l’aide pour trouver un stage ou un emploi, faire part de ses doutes, bénéficier du réseau du mentor etc… Du côté du mentor, cela lui permet d’avoir une expérience. Et il y a des résultats, constate Amélie Nicaise : « Oui, ça fonctionne. D’ailleurs, il y a des chercheurs, qui s’intéressent aux retours des mentorés. On a vu que sur le mentorat de longue durée, les étudiants s’inséraient plus facilement sur le marché du travail, plus de disponibilités de CDI et de meilleurs salaires par rapport à ceux qui n’ont pas bénéficié du dispositif. »
Au vu des bénéfices de ce dispositif, Article 1 souhaite constituer 40 000 binômes cette année.