Franck a 5 ruches disposées entre un champs et un bois. Il y a 3 ans, il s’est lancé dans l’apiculture en amateur: «Ce n’est pas mon métier, je fais ça parce que je m’intéresse à ce qui tourne autour de la nature et les polinisateurs en font partie ». Pour l’instant, il n’a toujours pas de miel: « 2021 a été une année difficile pour tous les apiculteurs, mais particulièrement pour moi», s’amuse-t-il.
Se qualifiant volontiers de débutant, Franck ne sous-estime pas la tâche: « C’est un vrai engagement, parfois on n’a pas envie mais il faut s’en occuper, les nourrir, ajuster les cadres. Si on ne le fait pas, elles meurent ou essaiment », c’est-à-dire que la reine part avec une partie de la ruche. Au début, « on fait quelques boulettes car on ne sait pas réagir au bon moment », avoue Franck. C’est pourtant sans gant qu’il ouvre les ruches: « plus on est doux, moins elles vont nous piquer». Le débutant, de plus en plus confirmé, reste toutefois en contact permanent avec un apiculteur et l’aide à récupérer des essaims chez les particuliers.
En France, l’abeille que l’on domestique est l’Apis Mellifera. Une abeille qui vit en communauté autour de la reine, et qui fait beaucoup plus de miel que les abeilles sauvages. C’est pour cela que l’homme l’a choisie, mais la communauté peut la rendre vulnérable face au varroa. Un fléau pour les apiculteurs selon Sarah, étudiante en formation ingénieure agronome: «le varroa s’adapte aux traitements au fils des années». Mais la recherche avance pour tenter de traiter les ruches de la façon la plus verte possible contre cet acarien.