Pour une surprise, c’est une surprise … ! « Un matin, on nous a appelés pour nous dire qu’un éléphanteau se baladait dans la forêt, explique Jean Clais, ambassadeur de la fondation Aïravata. On avait bien remarqué que notre femelle avait grossi mais les tests de grossesse étaient revenus négatifs ! »
C’est ainsi que le 25 décembre, comme un miracle de Noël, que la petite Noelle a pointé le bout de son nez. Une naissance rare qui donne de l’espoir à ceux qui agissent au quotidien pour préserver cet animal victime de braconnage.
La Patrouille des éléphants
Voilà plus d’un an que l’association la Patrouille des éléphants agit concrètement auprès de ces animaux, symbole de l’Aise. « On cherche à protéger, soigner et étudier l’éléphant, mais surtout mettre tous les acteurs autour de la table pour trouver les solutions les plus pérennes à la préservation de l’espèce », explique Simon Fauquet, co-fondateur de la Patrouille des éléphants.
Leurs quatre éléphants en Birmanie et les éléphants de la réserve d’Aïravata au Cambodge sont domestiques. Ils vivent avec des cornacs, un métier que l’on se transmet généralement de générations en générations, au contact direct de l’éléphant.
Des animaux intelligents
Jean Clais n’est pas un cornac, mais il a grandi avec les éléphants : « Pour moi, c’était normal de voir des éléphants. Quand on a commencé à s’impliquer dans la préservation de l’espèce avec ma famille, on a découvert des animaux sensibles, attachants et très intelligents », témoigne-t-il. Ils seraient, d’après lui, capables de reconnaitre quelqu’un 10 ans après, ou de pleurer suite à la mort de l’un d’eux.
Tous les dons pour les éléphants peuvent se faire sur le site La Patrouille des Eléphants à travers la plate-forme hello-asso. Tous les dons sont défiscalisables. Si vous souhaitez que votre argent aille vers une destination précise (Cambodge, Birmanie), il faut le préciser au moment de faire le don.