Si vous êtes l’heureux propriétaire d’un chien, l’organisation de sa journée fait forcément partie de votre quotidien. Le balader, le stimuler, le faire jouer, lui offrir des aventures… Tout cela fait partie des besoins de l’animal et donc des vôtres. Or, il se peut que toutes ces obligations deviennent compliquées à intégrer à son emploi du temps. C’est là que le dog sitter intervient.
Zora exerce ce métier à temps plein depuis 6 ans. Véritable amie des canidés, elle a d’abord dû passer une formation pour pouvoir officialiser sa profession : “J’ai passé l’ACACED, qui permet de connaître le b.a.-ba chez le chien, le chat et les NAC”, explique t-elle. Cette formation de deux jours est obligatoire pour travailler au contact des animaux domestiques.
Ainsi, la jeune femme offre quotidiennement des balades d’une heure, mais aussi des moments d’éducation : “Quand j’ai commencé ce métier, j’avais pour objectif d’accompagner les propriétaires dans l’éducation de leur chien et de ne pas faire que du dog sitting. Parce que quelqu’un qui n’est pas formé, peut créer des grosses problématiques chez certains chiens”, affirme-t-elle.
Anticiper les périodes d’absence
Au-delà de ces balades qui facilitent le quotidien, Tora propose de garder les animaux lors de plus longues périodes, pendant les vacances notamment : “Certains propriétaires réservent six ou sept mois à l’avance pour les périodes de juillet/août.” Une période charnière pour les dog sitters, puisque période de grandes vacances mais aussi d’abandons. La professionnelle recommande d’anticiper ces moments afin d’éviter toute prise de décision radicale, comme délaisser son animal.
Par ailleurs, Tora incite les propriétaires à voyager avec leur animal. Depuis quelques années, elle baroude avec ses chiens et affirme qu’un “un mois de roadtrip, ça équivaut à plus d’une année d’éducation intensive avec son chien”.
