La SPA (Société protectrice des animaux) nous a ouvert les portes de son refuge de Gennevilliers, en région parisienne. La Société protectrice des animaux existe depuis 1845. À l’origine, elle avait pour combat la protection des chevaux que certains cochers parisiens maltraitaient. Au fil du temps, l’action de l’association s’est développée et son intérêt s’est élargi aux autres espèces.
Pour pouvoir apporter une solution aux 100 000 abandons d’animaux qui ont lieu en France chaque année, de nombreuses personnes se mobilisent. On y retrouve des salariés de la SPA, mais aussi des bénévoles. Ils viennent chaque jour donner de leur temps aux pensionnaires. Fabien, lui, a commencé par venir le week-end en tant que bénévole. Au bout de quatre ans, il a quitté son emploi dans la banque pour rejoindre l’équipe de Gennevilliers. Il sera notre maître de stage lors de notre découverte du fonctionnement de la SPA.
De la fourrière à la SPA
Bienveillant, passionné, il parle avec beaucoup de tendresse des loulous dont il s’occupe mais aussi de ses collègues. Tout en faisant le tour des box il prend le temps de nous expliquer le fonctionnement du refuge SPA. « La SPA ne recueille pas directement les animaux errants. Pour chaque commune en France, un contrat municipal de fourrière est mis en place. La fourrière récupère les animaux errants et les garde quelques jours avant de nous les emmener. L’objectif de la fourrière est de retrouver les propriétaires des animaux. »
Les fourrières sont submergées en été. En effet, c’est la période à laquelle a lieu le pic d’abandons en France, qui est monté jusqu’à 60 000 en 2022. Pour lutter contre ces abandons, un contrat d’engagement et de connaissance est, depuis 2022, nécessaire à l’adoption d’un animal domestique.