Qui dit animaux durant les Jeux olympiques, dit aussi vétérinaires. Les chevaux qui participent aux épreuves olympiques sont de véritables athlètes. Ainsi, pour accueillir et s’occuper au mieux de ces animaux durant les Jeux, il a fallu s’organiser en amont. Nathalie Blanc est docteure vétérinaire, chargée du dossier Jeux olympiques pour le Conseil de l’ordre : “Par exemple, les boxes sont d’une taille suffisamment importante. Ils sont également ventilés et brumisés. Ils ont vraiment des installations tout à fait correctes.”
Par ailleurs, comme pour l’homme, les médecins doivent être sur place pour vérifier que tout se passe bien, physiquement et psychologiquement. 264 vétérinaires praticiens et 100 vétérinaires de la fonction publique sont ainsi mobilisés. Une clinique vétérinaire éphémère a même été construite pour l’occasion au Château de Versailles, où se déroulent les épreuves de ces Jeux. 90 vétérinaires français et européens s’y relaient quotidiennement.
Des vétérinaires venus du monde entier
Une loi olympique a été créée pour pouvoir organiser la venue d’autant de vétérinaires, car il s’agit une profession réglementée, qui ne permet pas à tous les praticiens du monde de venir exercer sur le territoire français. Il faut habituellement avoir la nationalité française et un diplôme européen ou être établi dans un pays de la Communauté européenne. La loi olympique permet ainsi, exceptionnellement durant les Jeux olympiques, d’accueillir des vétérinaires étrangers. “[Ils ont vérifié] qu’ils avaient bien une habilité à exercer et qu’ils avaient une bonne conduite éthique dans leur pays”, précise Nathalie Blanc.
Jusqu’aux détails près, les Jeux réunissent et rassemblent le monde entier le temps d’un instant.