Angelique Thévenot a un parcours sportif atypique. Au départ danseuse au Conservatoire, elle se voyait, plus tard, devenir chorégraphe. Mais son destin en fut autrement. « J’étais dans un lycée spécialisé, où je préparais des concours pour entrer en école de danse. Mais, à chaque fois que je devais passer devant un jury, je perdais mes moyens à cause de la pression. Je renonçais avant même d’avoir essayé », confie la bodybuildeuse.
La danse est tout de même restée une passion pour Angélique. Actuellement animatrice en EHPAD, elle crée des spectacles pour les personnes âgées, et participe aux soirées à thème du camping de ses parents. « Durant ces soirées, je fais du flamenco, de la danse orientale… J’ai gardé cette passion, mais je n’en ai pas fait mon métier. »
« On peut faire du culturisme sans être dans la démesure »
La reconversion artistique d’Angélique dans le culturisme est née d’une rencontre. « Depuis mes 25 ans, je fais beaucoup de fitness. Je suivais des cours collectifs à la salle de sport. Un jour, j’ai rencontré quelqu’un à la salle qui m’a dit : « Je te verrais bien dans le culturisme ». J’avais beaucoup d’a priori négatifs, mais j’ai découvert qu’on pouvait être bodybuildeuse sans être dans la démesure. »
Après avoir suivi des entraînements, la sportive a pu participer à sa première compétition en 2018. « J’avais ce besoin urgent de trouver quelque chose qui me passionne, d’avoir un but, un objectif. Et le fait que l’on se représente sur scène, cela a du lien avec le milieu de la danse et du spectacle. » Qu’est-ce que le culturisme, pour Angélique ? « Une passion et de la performance. On prend goût à s’améliorer, à se distinguer en compétition. C’est un sport comme un autre, finalement. »
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