Dans leur nouveau livre, père et fille ont décidé de mettre en lumière les belles histoires qui peuvent se tisser entre les humains et les ânes. Laurence est photographe. Elle arrive à capter avec beaucoup de douceur, de finesse et de précision les animaux. Même en photo, on a l’impression de pouvoir les caresser. Son papa, François, lui, s’inspire des photos de sa fille pour en faire de la poésie. Des petits poèmes qui viennent souligner la beauté de l’instant de la rencontre entre la photographe et son sujet.
S’ajoutent ensuite les témoignages de celles et ceux qui ont su tisser des liens extrêmement fort avec les ânes.
« Il y a par exemple, une Parisienne, Valérie, qui avait envie de prendre l’air de la campagne et de faire un chemin toute seule. Elle est partie quelques jours avec un âne pour marcher. Nous l’avons accompagnée le jour de son départ. C’était très émouvant », explique Laurence Barruel
« Les ânes, on ne les dresse pas, on les éduque »
Elle ajoute également que ces rencontres magiques entre l’animale et l’humain n’arrivent pas par hasard dans la vie de la personne. L’âne a un vrai pouvoir thérapeutique. Il est malheureusement parfois victime de certains clichés.
Pourtant, précise Laurence, « ils sont extrêmement sensibles, ils apprennent très vite et sont particulièrement intelligents. Hier, je discutais avec une ânière qui m’expliquait que les ânes on ne les dresse pas, les éduque. »
« Ânes, tendres âmes », de Laurence et François Barruel, éditions de Borée.