“Mens sana in corpore sano” : un esprit sain dans un corps sain ! On le sait, l’activité physique peut prévenir, soigner ou éviter la récidive de certaines maladies chroniques, les maladies cardiovasculaires, le diabète…
Le sport permet aussi de libérer des endorphines, de la dopamine qui ont un impact sur le moral. Bref, les bénéfices du sport sur le plan santé ne sont plus à prouver. Et s’il était aussi bénéfique pour le cerveau et lutter contre la maladie d’Alzheimer ?
Sport et cerveaux, les meilleurs alliés
Toutes les études scientifiques portant sur le sujet le confirment. Les personnes pratiquant une activité physique modérée ou élevée réduisent d’environ 30% le risque de développer une maladie neurocognitive par rapport à celles qui n’en pratiquent que très peu.
Cela peut s’expliquer par plusieurs phénomènes :
- Le sport permet de ralentir la baisse du débit sanguin cérébral. Il permet ainsi de conserver le cerveau en bonne santé plus longtemps.
- Le sport réduit le risque de maladies entraînant un déclin cognitif.
- Le sport a un impact direct sur la neurogénèse. En contractant le muscle, chacun produit des molécules qui traversent la barrière hémato-encéphalique pour booster les neurones.
Les résultats des études préconisent une activité physique au minimum trois fois par semaine. Idéalement, 60 minutes par jour pour des activités modérées comme la marche ou le cyclisme. Et des entraînements plus intenses à certains moments.
Sport et Alzheimer : quelle relation ?
En protégeant le cerveau, l’homme prévient logiquement les maladies neurocognitives comme Alzheimer. Raison pour laquelle il est important de faire une activité physique le plus tôt possible. « On a découvert une phase silencieuse de la maladie d’Alzheimer. Elle peut durer entre 15 et 20 ans avant la survenue des premiers symptômes. Alors, le plus tôt on commence, le mieux c’est », explique le Dr Marion Lévy, responsable études et Recherches pour la Fondations Vaincre Alzheimer.
Pour les personnes déjà touchées par Alzheimer, le sport peut être aussi bénéfique. Si les séances sont bien adaptées, il va notamment permettre de conserver le plus longtemps possible certaines capacités motrices et cognitives. Il faut néanmoins trouver des fédérations sportives formées à la question qui seront capables de prendre en charge les patients.