C’est bien simple, Jérome Wiss possède tous les cuivres et sous toutes leurs formes : des trombones, des bugles, des parties de culasse de saxhorn et d’euphonium, des tubas, des trompettes basses, des ophicléides pas encore terminés, des hélicons… Bref, la caverne d’Ali Baba pour les passionnés de cuivres.
C’est à 6 ans que Jérome Wiss commence la musique. « Je voulais faire du trombone, mais le professeur de musique de mon village a dit à mes parents que j’avais les bras trop courts. J’ai donc joué du baryton et je me suis retrouvé avec un euphonium », explique-t-il.
Naturellement, il se dirige vers la création et entre dans les coulisses de la fabrication des instruments de musique et commence par se lancer dans la convection d’ophicléide (instrument né en 1817, ancêtre des tubas ou des saxophones). Ce qui fascinera le plus Jérôme Wiss sera d’optimiser, innover, faciliter la pratique d’instruments qui ont parfois mauvaise presse.
Des fabrications sur-mesure
En ce moment, c’est une commande saxhorn euphonium pour la musique de l’Armée de l’air et de la Garde républicaine qui l’occupe.
Et pour se concentrer, c’est la musique électronique qu’il choisit d’écouter a contrario de la musique classique plus proche de l’univers des cuivres. « La musique électronique est plus répétitive, ça me donne une cadence plus facilement. »