Dans les Alpes-Maritimes, le joli village de Tourrettes-Sur-Loup, a décidé de partager l’un de ses trésors au plus grand nombre en ouvrant un musée. Une communauté de passionnés préserve ce trésor depuis 150 ans. Ensemble, ils œuvrent pour faire connaitre l’histoire de la violette. Et plus particulièrement la violette Victoria, qui a la particularité d’avoir une odeur ce qui n’est pas le cas de toutes les variétés de violette. Il en existe plus de 100 à travers la France.
Véritable patrimoine de ce village, la violette y est mise à l’honneur dans le musée de la Bastide aux Violettes. Ici, on découvre son histoire, sa culture et sa cueillette. Il est également possible de participer à différentes activités et d’apprendre à faire des bouquets.
La violette, une fleur robuste
« Cette fleur était vraiment appréciée à l’époque. On le voit, quand des personnes plus âgées viennent au musée et nous disent que lorsqu’elles étaient plus jeunes, on s’offrait des bouquets de violettes. La symbolique de cette fleur invite à s’offrir des bouquets, car elle représente l’amour sincère, l’amour discret. Elle est aussi le symbole de l’unité. Ce qui fait qu’on envoyait cette fleur partout en France. De nos jours, on l’utilise également en confiserie ou en parfumerie », explique Olivia Gustinelli, responsable du musée.
La culture de la violette Victoria se fait entre fin novembre jusqu’à mi-mars il ne faut pas qu’il fasse trop chaud. Elle a en effet besoin de fraicheur et c’est une fleur d’hiver.
« La violette a cette image de fleur délicate, alors qu’elle est en réalité robuste car elle arrive à pousser en hiver. Elle n’est pas si fragile que ça », conclut Olivia.