AirZen Radio. Comment en êtes-vous venu à vous intéresser à l’hypnose ?
Alexis Dieux. J’ai toujours été passionné. À l’âge de 15 ans, j’ai fait beaucoup de magie, je regardais tout ce que je pouvais pour me perfectionner. Et un jour, dans une vidéo, j’ai vu un magicien que je suivais beaucoup se faire hypnotiser. À ce moment-là, j’avais beaucoup de clichés sur l’hypnose et je me demandais pourquoi ce magicien acceptais de faire semblant.
Venant du monde de la magie je pense que tout a une explication, tout a un truc. Donc je vois ce magicien, et je ne comprends pas pourquoi il accepte de faire semblant car dans ma tête ça ne peut qu’être ça. Ça m’a poussé à me renseigner davantage. Ma mère m’a esnuite parlé d’un hypnothérapeute que j’ai contacté et qui est devenu mon mentor. Je l’ai contacté toutes les semaines et lui ai posé toutes mes questions. Ce qui m’a permis de progresser très vite. Quand j’ai découvert l’hypnose, j’ai découvert une pratique qui crée de l’exceptionnel, mais sans qu’il y ait de truc. À partir de ce moment-là, j’ai su que je voulais faire de l’hypnose.
Vous commencez par l’hypnose de rue, puis l’hypnose de spectacle. Quelle est la différence avec celle pratiquée en cabinet ?
Ça fonctionne de la même manière que l’hypnose d’accompagnement. En hypnose d’accompagnement, on crée un état d’hypnose, puis on utilise cet état d’hypnose pour créer un levier de changement vers un objectif. En hypnose de rue, de spectacle, on va créer un état d’hypnose pour faire bouger la subjectivité de la personne de telle sorte qu’elle puisse se raconter une nouvelle histoire. Si, par exemple, on lui raconte l’histoire qu’elle a les pieds collés au sol. Et qu’elle accepte de se raconter cette histoire, alors, à ce moment-là, elle va faire avec la nouvelle idée que ses pieds sont collés au sol. En réalité, le contexte proposé par la personne est accepté la personne.
Alexis Dieux est hypnologue à Paris et formateur à L’Arche .