Alexandre Schmitz a 31 ans, il vit à Montréal depuis treize ans. Il y est arrivé pour y faire ses études. Et il a fini ensuite par y trouver un emploi.
Il est aujourd’hui développeur logiciel. Il a donc quitté la France à l’âge de dix-huit ans. Pour voir si l’herbe était, réellement, plus verte ailleurs qu’elle l’était en France. Son départ a, dans les faits, donné le coup d’envoi de sa vie d’homme.
C’est à Montréal, et nulle part ailleurs, qu’il a rencontré il y a quelques années celle qui va très bientôt devenir sa femme. Et le couple affirme aujourd’hui sa volonté de rester à Montréal… Ou du moins de rester vivre à Montréal… Jusqu’au retour en France.
Avec Alexandre, c’est une vision moderne de l’expatriation qui s’exprime. On reste là où on est, jusqu’à ce que l’envie de retrouver son pays natal devienne trop forte. Et, s’il ne ferme pas complètement la porte à un retour possible en France, Alexandre sait, en revanche, qu’il ne sera jamais un expatrié longue durée ailleurs qu’à Montréal.
La durée d’exil a mis à mal une partie de la « franchouillardise » qui l’habitait probablement un peu. Mais il en reste encore. Touché, mais pas coulé.