Baby-sitting, ménage, coiffure à domicile ou encore cours de guitare… On trouve tout ou presque sur la plateforme aladom.fr.
Le site a été fondé en 2008 et l’entreprise implantée à Rennes, en Bretagne, par Guillaume Thomas, ancien responsable marketing pour un éditeur de logiciels : « J’ai cinq enfants, et je me souviens avoir eu des difficultés à trouver de l’aide sur internet, notamment pour leurs devoirs », raconte-t-il.
220 000 prestataires de services
Il lance donc ce site internet qui met en relation les particuliers entre eux, à travers tout le pays, mais aussi les entreprises qui proposent des services d’aide à la personne. « Le principe est simple : si vous cherchez un service, il vous suffit de cliquer sur la catégorie qui vous intéresse et sur votre zone géographique », indique le dirigeant de cette société d’une vingtaine de salariés.
Il est aussi possible de poster une annonce spécifique, si on ne trouve pas son bonheur parmi les annonces existantes, « et nous nous chargeons de vous rappeler pour affiner vos recherches », ajoute Guillaume.
Comment vérifier les profils ? « Chaque service rendu donne lieu à une évaluation. Si nous avons des retours négatifs, nous ne le proposons plus », répond le fondateur. Quant aux prestataires, il peut s’agir de particuliers qui traitent en direct ou bien d’entreprises de services à la personne référencées.
Des services dans toute la France
Lorsque l’on propose ses services, que ce soit en matière d’aide à domicile, d’accompagnement aux seniors ou de garde d’enfants, on peut également postuler à des offres d’emploi : « Aladom sert aussi de plateforme pour l’emploi pour les quelque 30 000 sociétés référencées », explique le fondateur.
Pour les particuliers, la rémunération est transparente et encadrée : le CESU, chèque emploi service, est mis en place. La procédure est d’ailleurs opérée directement via la plateforme.
Enfin, l’entreprise a récemment reçu la certification B Corp, qui récompense les entreprises engagées au plan environnemental et social. « Il y a un cahier des charges strict à respecter, mais c’est un bon moyen de valider les pratiques, notamment auprès des équipes », conclut Guillaume Thomas.