Mieux agir, mieux consommer, mieux être, mieux travailler. Depuis un peu plus d’un an, AirZen Radio se veut être à la hauteur d’un monde qui change et vous accompagne au quotidien pour vivre mieux.
Chaque semaine, des centaines de flashs infos, reportages, coups de cœur et émissions positives sont produits. Le spectre du positif est large : de la belle initiative au « feel good », en passant par les portraits bienveillants, les récits d’engagement et de changements de vie ou encore les sujets dits « de solutions ».
Santé, économie sociale et solidaire, inclusion, égalité, entrepreneuriat, développement personnel, changements climatiques… Les champs d’action et d’enquêtes sont nombreux et les initiatives que nous rencontrons, celles qui tentent d’y répondre, sont aussi belles que variées.
Une charte pour une mise en avant des enjeux actuels
De ce fait, la rédaction d’AirZen a décidé d’aller un cran plus loin en signant la charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique. Ce texte a été rédigé par un collectif de journalistes issus d’horizons différents. L’ambition : améliorer le traitement médiatique des enjeux écologiques, mieux mettre en avant le discours scientifique et l’impact de l’activité humaine sur la biodiversité et le climat.
Le texte invite les médias et journalistes signataires à respecter, dix objectifs dont le traitement du climat, du vivant et de la justice sociale de façon transversale, faire œuvre de pédagogie ou encore s’interroger sur le lexique et les images utilisées pour illustrer un sujet.
Un journalisme positif et « de solutions » pour parler d’écologie
« Cette charte, c’est le signe que les médias s’y intéressent. Certains grands médias généralistes, même s’ils ne l’ont pas signée, ont aussi lancé des actions en ce sens. Les choses bougent et c’est positif », estime Gilles Vanderpooten.
Il est le directeur général de l’association Reporters d’Espoirs, qui promeut un journalisme de solutions et à la hauteur des nouveaux enjeux écologiques, économiques et sociaux de ce monde. « Le journalisme de solutions est une méthode. Il consiste à présenter un problème mais aussi une solution ou tentative de solutions. Dans un monde idéal, on doit aussi questionner cette solution avec toute la rigueur journalistique possible », explique-t-il.
Et d’ajouter : « Le positivisme à l’extrême peut desservir un sujet, le faire basculer dans la promotion. Mais tout comme la négativité poussée à l’extrême. Il faut donc être dans la nuance. »