Proclamée en 2011 par les États membres de l’UNESCO en tant que Journée internationale, le 13 février est devenu la Journée mondiale de la radio. L’occasion de célébrer ce média centenaire qui reste aujourd’hui le préféré des Français.
La “radio et la paix” est à l’honneur de cette nouvelle édition. En effet, l’audio participe à la modération des conflits et des tensions. Elle véhicule des valeurs démocratiques et permet de maintenir le lien. À l’image de RFPI (Radio For Peace International), imaginée par Sylvain Clament. Sa station émet en Ukraine, en Russie et en Afghanistan, et emploie des journalistes exilés et sur place.
De Radio Eiffel à Radio Londres
Le 24 décembre 1921, le premier programme sonore de Radio Eiffel est diffusé. Dans les années 30, le nombre de stations a explosé. À la veille de la guerre, on comptait quelque 19 millions d’auditeurs pour 40 millions de Français. Le conflit mondial a aussi lieu sur les ondes : les seules radios autorisées à émettre dépendent du régime collaborationniste de Vichy. Parallèlement, de l’autre côté de la Manche, l’appel du 18 juin 1940 résonne à l’antenne de Radio Londres.
L’histoire du média qui raconte des histoires
En 1945, le gouvernement place l’ensemble des radios “sous la tutelle” de l’État. Une tutelle renforcée d’ailleurs en 1969 après les mouvements de révolte des jeunes de Mai 68 et la prolifération des « radios pirates ». En 1981, à l’élection de François Mitterrand, l’ORTF – télévision et radio publiques – prend fin. Cela permet la naissance des radios libres. Plusieurs dizaines de radios privées sont ainsi lancées.
Dans les années 2000, le numérique permet les webradios, le replay et le podcast. Les Français peuvent alors écouter la radio partout et tout le temps. En octobre 2021, le DAB+ – la radio numérique terrestre -est officiellement mis en service. C’est ainsi qu’arrive AirZen Radio dans le paysage médiatique, la première radio nationale positive et de solutions.
