Solagro a été créée en 1981 par des enseignants, étudiants et agriculteurs pour trouver comment le monde agricole pouvait affronter la crise énergétique suite au deuxième choc pétrolier. Leur réponse ? Les énergies renouvelables.
Plus de 40 ans plus tard et avec désormais 40 salariés, l’association basée à Toulouse poursuit son ambition de penser les questions de notre époque et a donc a étendu son champ d’action à l’agriculture et l’environnement, notamment la biodiversité, la pollution de l’eau, l’adaptation au changement climatique.
“On a des solutions”
“On ne lâche pas l’affaire !” s’enthousiasme l’agronome de l’association Philippe Pointereau, qui vante son plan de transition “Afterres 2050” : “On a des solutions pour les transitions vers les énergies renouvelables, mais aussi au niveau agricole en sortant des pesticides, développant l’agroécologie, massifiant l’agriculture biologique. C’est possible.”
L’association choisit notamment d’informer largement la population, comme à travers la carte Adonis de l’utilisation des pesticides, rendue publique en juin dernier et qui a déjà réuni plus 400 000 consultations.
Face à l’urgence climatique, Solagro tente aussi de motiver encore un peu plus les agriculteurs de s’intéresser à l’agroécologie, notamment à travers un événement dédié cette question à partir du 17 octobre. Philippe Pointereau n’oublie pas un dernier levier essentiel : “Il faut que les politiques de santé publique, énergétique et agricole convergent.”