Pour obtenir de bonnes noix, Myriam Vasseur conseille avant tout de se rapprocher des producteurs quitte à visiter les vergers – par exemple les siens en Corrèze. Car le type de récolte permet d’avoir quelques indicateurs forts :
“En bio, nos parcelles sont en herbe. Donc, on les ramasse régulièrement. Chez nous, elles se font de manière mécanique, mais il faut les ramasser très régulièrement pour que les noix restent belles, propres et de couleurs claires.”
D’ailleurs ces couleurs de la coquille indique déjà beaucoup de choses, rappelle l’agricultrice car “sur les noix, il faut observer la couleur globale de la coquille qui donnera des indications sur la couleur du cerneau. Si la coquille est toute tâchée, cela pourrait diminuer la qualité du cerneau.”
Côté noisettes, elle insiste sur le fait qu’il faut que la coquille ne soit évidemment pas trouée – “comme un trou d’épingle” – preuve du passage d’un petit insecte dévastateur, le balanin.
Conserver au sec
Pour les converser, il faut garder les noix et noisettes dans un endroit sec et aéré et éviter les pièces humides comme la buanderie. Il faut aussi les mettre à l’abri de la forte lumière pour les garder plus longtemps et quand les chaleurs reviendront, il faut les conserver dans les zones les plus fraiches possibles pour ne pas être touchées par les mites alimentaires.
Et puis tout le monde a déjà vécu ce drame : un cerneau réduit en miette à cause d’une mauvaise manipulation d’un casse-noix. Alors, comment casser une noix, mais pas le cerneau dedans ? L’astuce passe par un petit marteau ou maillet : “contrairement, à ce qu’on pense, il ne faut pas taper sur la soudure parce que vous allez abîmer le cerneau. Il faut plutôt donner un petit coup sec sur la partie rebondie pour manger en entier le cerneau.”
Déguster au naturel
Pour la dégustation, Myriam Vasseur a une proposition toute simple : “Sur l’automne qui arrive, on les met dans le panier sur la table. A chaque fois qu’on passe à côté, on en prend une et c’est bon pour notre santé” car comme tout bon produit, l’agricultrice préfère les déguster de “la manière la plus nature possible !”