Immanquable dans nos salades composées ou à l’apéro, les olives ont une place importante dans nos repas estivaux. Dans le Luberon, Patrick Augier cultive un demi hectare d’oliviers qu’il a remis en état et fait “partie de la diversité de son exploitation”.
Si ces arbres sont parfaitement adaptés à cette région aride et sèche, il a tout de même fallu les arroser cet été. “L’arbre a peu besoin d’eau, explique-t-il. Mais en 2022, c’est la première année où j’ai dû faire dérouler des tuyaux dans le verger. Depuis trois-quatre ans, on a eu des sécheresses importantes, donc on se sent désormais obligé de les irriguer un peu. Si on voulait garder une production, il fallait une irrigation.”
De la diversité dans les vergers
Le plus gros ennemi de ces arbres reste la mouche, qui peut ravager, d’août à septembre, toutes les récoltes. Mais l’agriculture biologique est pleine de ressources.
Plutôt que d’utiliser des insecticides, Patrick Augier pulvérise de l’argile blanche : “Cela permet de faire une paroi entre le fruit et la mouche, et elle n’aime pas ça. Elle va promener ailleurs.” Il se réjouit de ce système “efficace à 100%.”
À moyen et long terme, l’agriculteur plaide surtout pour “revoir la biodiversité et la diversité des vergers au niveau des essences d’arbres et de plantes. C’est un sujet à creuser et à développer.” Lui-même produit désormais des pommes, des raisins, des cerises, des courges et du blé.