Dès sa création en 1793, la ménagerie a été la première “ouverte au public au monde”, car en Europe, les autres étaient des ménageries royales.
Celle-ci, au cœur du Jardin des Plantes, a d’ailleurs pu forger sa diversité à partir d’animaux des ménageries royales dans le but d’instruire le peuple. Au cours des dernières années, les 5 hectares de la Ménagerie ont ainsi pu transférer les espèces de grande taille dont elles disposaient au Zoo de Paris.
Se reconnecter à la nature
Pour Michel Saint-Jalme, directeur de la Ménagerie du Jardin des Plantes, l’une des missions principales de la Ménagerie est de sensibiliser le public au bien-être animal grâce à des soigneurs et d’autres passionnés travaillant sur le site. Grâce à une grille d’évaluation et des paramètres comportementaux, ils évaluent le bien-être des 140 espèces.
Le directeur a ainsi permis à l’une des espèces de survivre, l’Oryx d’Arabie, toujours avec le principe simple de captivité, de protection, de réintroduction et évidemment de suivi dans le milieu de l’espèce.
Ici, on ne prend que des espèces de “petites” tailles, pour leur bien-être. Vous ne verrez donc plus jamais de girafes ou de rhinocéros ici.