Plus qu’un aboutissement – partir vivre à New York qui la fascinait -, l’année 2017 marque pour Alexandra Charpentier et sa famille un nouveau départ. Par la « faute » d’un papa employé d’Air France, le goût du voyage se révèle chez Alexandra dès les colonies de vacances.
Sa vie d’enfant l’emmènera partout, du Grand Nord à l’Afrique du Sud, en passant entre autres par la Thaïlande ou le Venezuela. Mais de tout ça restera avant tout dans l’esprit de la désormais jeune femme une image : celle d’un trou béant, à la pointe sud de Manhattan.
Deux principes
Nous sommes en 2002, le World Trade Center a disparu, New York commence à se reconstruire. Et Alexandra commence, elle, sa construction. Autour de deux grands principes. Elle souhaite tout d’abord susciter chez les Américains l’amour pour le vin, en endossant à la fois les habits de vigneron, d’importateur ou d’organisateur de rendez-vous évènementiels.
Elle souhaite ensuite ne jamais cesser, dans son activité, de mettre en avant son statut de femme. Et, dans cette optique, elle se donne mission, dans un bar qu’elle a elle-même créé, de ne recommander et vendre que du vin fabriqué par des femmes.