« Les femmes ont toute leur place dans le secteur de la finance. Il est prouvé que recruter des femmes est un réel atout pour la productivité et la diversité », explique Patricia Cressot.
Originaire du Liban, cette entrepreneuse a cofondé l’an dernier le MWF : Monaco Women in Finance Institute, un think tank sur la question de la place des femmes dans la finance, d’un bout à l’autre de la chaîne.
Dans la principauté, par exemple, pourtant temple des banques et des fonds d’investissement, on ne compte que 6 % de femmes PDG. Mais l’inégalité ne s’arrête pas là puisqu’elles sont également pénalisées lorsqu’elles sont clientes en se voyant proposer des crédits ou des placements peu risqués.
« La clé, c’est la communication. L’objectif est de donner à ces femmes les clés pour réussir dans ce milieu mais surtout le comprendre », défend Patricia Cressot.
Le MWF propose aussi plusieurs axes de réflexion, au-delà d’une meilleure inclusion : l’impact environnemental et social, l’entrepreneuriat au féminin ou encore la route vers une société du mieux agir.
À la question de savoir si la finance est compatible avec un monde de demain plus respectueux de la planète, la coprésidente du MWF répond : « Oui, il faut inciter les banques à investir dans les bons projets », fin de citation.