Alors que le petit dernier des Social Bar a ouvert récemment à Montpellier, prenons du recul sur la convivialité avec Renaud Seligmann, co-fondateur de la société.
Nous avons rendez-vous à quelques rues de l’Hôtel Accor Arena, à Paris, où se trouve le premier Social Bar de France, ouvert en 2016. Ce bar propose une expérience unique qui vise à faciliter la création de liens entre inconnus. Un projet de bar qui s’est rapidement transformé en un laboratoire de convivialité.
Comment favoriser la convivialité ?
- Développer des lieux définis comme les Social Bar : on y mange, on y boit un coup et on y fait des rencontres grâce aux agents de convivialité. Il y a en six : Paris, Strasbourg, Saint-Ouen, Biarritz, Dijon et Montpellier.
- Faire appel à des agents de convivialité lors d’un séminaire ou événement d’entreprise : l’objectif est de créer du lien entre les salariés pour faciliter le dialogue et la communication.
- Créer une école pour former des agents de convivialité au sein des entreprises, sous la forme d’un contrat pro « formation en situation de travail ». Concrètement, un restaurant a besoin de dynamiser la communication entre les différents salariés. Il va embaucher un serveur qui aura, en plus de ses fonctions classiques, une mission de convivialité. Il s’appuiera pour cela sur une boîte à outils et une méthode développée depuis 2016 par le Social Bar. Le plus souvent, cela concerne des personnes éloignées de l’emploi car aucune compétence particulière n’est exigée au départ. Aujourd’hui, 70 postes de ce type sont à pourvoir.
Par ailleurs, le Social Bar étudie la convivialité de façon sociologique et psychologique. Si cela questionne notre société, le constat est pourtant le suivant : nous avons besoin d’un coup de pouce pour aller vers l’autre. Ce coup de pouce, justement, devient une vraie filière qui crée des méthodes et des emplois au sein de lieux publics ou d’entreprises.